jeudi 2 avril 2015

Dossier Jean Dominique

L’ex sénatrice du département de l’Ouest
Mirlande Liberus qui vit actuellement en Floride,
fait l’objet d’un mandat d’amener, émis par la
justice haïtienne à son encontre, dans le cadre
de l’enquête sur l’assassinat du journaliste Jean
Dominique .
Selon des informations ce mandat est émis ce
vendredi a l’encontre Mirlande Liberus Pavert
suite à une ordonnance qui est faite au ministre
de la justice et de la sécurité publique Pierre
Richard Casimir en date du 27 mars 2015, pour
lui demander de procéder par voix d’entraide
judiciaire à l’exécution du mandat d’amener qui
été émis contre elle pour des faits de
blanchiments des avoirs , trafic illicite de la
drogue, et d’associations de malfaiteurs, tout en
sollicitant de la justice américaine son
extradition au fin de répondre aux questions de
la justice , conformément aux dispositions des
lois haïtiennes régissent la matière et les traités
internationaux signés et ratifiés par Haïti.
L’ex sénatrice Mirlande Liberus avait nié toute
implication dans l’assassinat du directeur de
radio Haïti Inter, Jean Léopold Dominique.
Résidant à Miami, l’ex sénatrice Lavalas s’est
gardée de faire de réagir sur le dossier dans les
medias.
Interrogée par une radio de la communauté
haïtienne (intercontinental) aux Etats-Unis, Mme
Liberus Pavert a révélé avoir engagé des avocats
en Haïti et aux Etats-Unis afin de faire la lumière
sur les accusations portées a son encontre. Mes
avocats me donneront les directives et la
procédure à suivre dans ce dossier, et je réagirai
d’une façon claire et nette, a joute t-elle.
Mme Liberus Pavert et 8 autres personnes sont
accusées dans le rapport du juge instructeur
Yvickel Dabresil d’être les auteurs intellectuels du
crime perpétré le 3 avril 2000.
D’après l’ex responsable de la Fondation
Aristide, ces accusations ont été lancées depuis
plusieurs années. A chaque fois je suis étonnée
d’entendre pareilles accusations, parce que je
sais que je suis impliquée dans un combat pour
l’instauration d’une démocratie participative en
Haïti, a-t-elle insisté.
L’ex sénatrice remercie ceux qui ont témoigné
leur solidarité après la publication du rapport du
juge instructeur. Ces supports renforcent ma
conviction à poursuivre la lutte pour la justice et
la paix en Haïti, dit-elle rappelant que son
combat vise à améliorer les conditions de vies
des haïtiens.
Dans le même temps elle fustige le
comportement de secrétaire général de SOS
Journaliste, Guyler C. Delva qui avait
communiqué dans les medias le rapport du juge
instructeur.
Dans les prochains jours le rapport sera soumis
à la Cour d’Appel de Port-au-Prince qui devra
engager la procédure en vue de publier un arret-
ordonnance dans le cadre de ce dossier.


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